Un virage technologique salutaire

Devenir une entreprise de type 4.0 en se tournant vers les nouvelles technologies pour optimiser les résultats de son entreprise. Cette décision prise par Metalus dans la dernière année n’a jamais fait l’objet de regrets.

 

«Le 4.0, c’est l’ère électronique. C’est une vision qu’on avait d’être une usine sans papier. Ça nous permet de suivre les employés en temps réel et d’offrir des instructions de travail bien déterminées qui sont uniformisées», résume le président de Metalus, Sylvain Audet.

La Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) a invité la population à visiter Metalus, mardi après-midi. La Chambre de commerce voit l’opportunité de contrer en partie à la pénurie de main-d’œuvre à l’aide de ce genre de virage technologique.

«C’est encore difficile de savoir à quel point l’entreprise a gagné en productivité, admet celui qui est à la tête de l’entreprise drummondvilloise. Au niveau des taux de rejets, les pièces qui ne sont pas conformes, ça a beaucoup baissé en comparaison avec l’an passé. C’est plus précis avec les nouveaux outils. On peut prendre des employés qui ont moins d’expérience qui peuvent réaliser les tâches plus facilement.»

Le principal intéressé est particulièrement fier de présenter la nouvelle machine Acies Amada offre une combinaison «laser-punch» pour effectuer les tâches avec une grande précision. À plus long terme, il ignore où le virage technologique le mènera. Lors de la visite, ses employés ont vanté à plusieurs occasions la facilité avec laquelle les opérations sont désormais coordonnées avec un ordinateur.

«On veut continuer à informatiser nos équipements dans les prochaines années […].Tout ce qu’il faut, c’est emboiter le pas, parce qu’il y a de grandes possibilités qui s’offrent à nous. C’est juste que ça prend des ressources humaines et financières importantes», concède Sylvain Audet.

Une autre visite organisée par la Chambre de commerce de Drummond s’est également déroulée, le mercredi 17 octobre à 13h30, chez Vaillancourt Portes et Fenêtres, à Saint-Germain-de-Grantham.

Source : Journal L’Express